Grenier à foin, sombre avec sa paroi de planches. Quelques lignes verticales de lumière se dessinent les jours de soleil.
Pour inviter du jour dans l’espace, je réfléchis à un motif pouvant être taillé dans le bois. C’est une image de vieux pieux d’élevage d’huitres s’élevant sur une mer calme qui a inspiré la découpe à la scie sauteuse.
De grandes feuilles de papier collectent les formes de lumière projetées. Le vent travaille le rythme, la respiration.
L’inspiration absorbe le papier qui se retire de l’espace et vient se coller contre les planches qui pour l’occasion montre le détail des découpes.
A l’expiration, l’air pousse le papier tel une vague. Les formes se déforment, s’allongent pour tomber au sol.
Le rythme est tel un jour de bise que le bruit du papier ressemble aux vagues régulières d’un bord de mer.