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Rue du Grand-Pré 2 | 1211 | Geneva | Switzerland
| 21.09.2011 - 07.10.2011

Description

Un thème : le courant (Stream) et ses berges, une opportunité de se laisser porté par l’histoire d’un cartier et par l’imaginaire des voies de transport, inspiré par l’espace du Garage Autobritt, bâtiment classé du quartier des Grottes à Genève.

Le courant et ses berges ne sont pas perceptibles au premier abord : le volume d’un courant d’air, d’un courant d’eau, le courant d’une autoroute dont on ne perçoit qu’une ligne d’asphalte dans lequel on s’engouffre confiant de se laisser porter de a à b, courant ponctué par les tas de matières élaguées de son sillage qui rythment le flot. Et qui dit courant, dit berges marquées par ce passage, invisible à 130 km/heure: un horizon très bas, celui du voyageur le nez au volant de son véhicule. Des tas qui passent, impassibles, majestueux, tels des tambours silencieux faisant l’écho du vide traversé.

La démarche s’adresse et s’investi d’un lieu pour en faire une lecture spatiale, et de mémoire. S’ensuit un travail insitu trois dimensionnel, des formats relativement grands mais néanmoins à échelle humaine. Une approche artistique formelle de son bagage académique, rationnelle dans sa recherche des matériaux, de sens et de contexte, décrite comme un « sketching in 3D », du « croquis en 3 dimensions ». Dans l'esquisse ou le croquis, les choses sont juste posées, non figées, et sans cadre elles respirent en mouvement avec leur entourage. Une esquisse projetée dans l'espace quitte le domaine de ce qui est observable pour celui de la participation.

L'ancrage culturel c'est le développement de concepts tel qu'horizon, quotidien, mouvement, rythme, espace, temps, passage. Le déclencheur est souvent la recherche de sens des mots qui révèlent le lien social et conduit à l'essentiel par éclatement ou condensation.

Alors qu’il existe une insatisfaction des gestes du quotidien qui n’apportent aucun réconfort dans leur utilité répétitive, ces rythmes et matériaux devenus invisibles, insignifiants, empruntés ici et là, offrent dans leur décalage, loin de leur contexte original, une ouverture, une bouffée d’oxigène, une chance de partager un brin d’émerveillement.

Les photographies qui font parties de cette démarche, sont comme la mémoire d’impressions, au sujet d’espace et d’associations spontanées ou recherchées. Elles sont une étape vers quelque chose d’autre, peut-être un développement, une analyse, un partage. Elles deviennent les traces uniques d’une installation toute éphémère.

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